JACQUES GEORGES (GIO) CASIMIR, UN FILS DE LA RÉSISTANCE

Jacques Georges Casimir

La résistance est au cœur même de l’homme, ce dernier, pour s’affirmer, pour lutter pour sa survie est continuellement en résistance et par tous les moyens pour Casimir le moyen idéal, c’est la photographie !


Née le 22 août 1990 à port au prince, il est le benjamin d’une famille de trois enfants, après un parcours scolaire chez les frères de Saint-Louis de Gonzague, amoureux de l’art et de photographie depuis ses bas âges, il opte pour une étude en Histoire de l’art à IERA. Boursier, plusieurs fois, il accumule avec brio les formations : photographie, manipulation Photoshop, etc.

Photographe depuis plus de huit ans, cette passion a été développée dès l’enfance, une passion transformée en véritable chef d’œuvre, avec un style particulier, un talent hors du commun, dans ses œuvres, il est à remarquer l’immensité de son imagination et son inspiration qui dépasse l’entendement.

Une carrière solide, mais qui vient de loin, Casimir se souvient de ses débuts difficiles dans le milieu de la photographie. Qui pour lui est difficile à intégrer, avec un mentorat presqu’inexistant. Il a été obligé de construire son propre style et ses propres perspectives photographiques. Ce qui rend son travail tout aussi original que brillant.

Toutefois, il questionne la pérennité de la photographie en Haïti, à cause du manque d’encadrement, il pense que la collaboration est importante pour aider les jeunes qui veulent se lancer dans la photographie.

Outre ses activités, de photographe, Georges Casimir est un brillant spécialiste culinaire et également un fervent défenseur des causes humaines, il pense que chacun est libre de s’identifier comme ils le ressentent. Georges Casimir milite corps et âme pour les droits des personnes opprimées et marginalisées. Il créa la série « lumière rouge » où il mettra en action la Nudité comme un des plus grands tableaux sociaux et la série « Dévotion » sur les pratiquants du Vodou, en outre, il travaille également sur les rôles et place de la religion dans la société haïtienne.


En tant que Vodouisant, il est marqué par le vodou, ce dernier est présent dans son âme et dans ses travaux; pour lui, le lien entre la vie et le vodou est indissociable, nous ne pouvons prétendre vivre librement comme haïtien, en dehors de la culture mère.

Avec son projet :’’SIVIV’’, Jacques Georges Casimir a reçu une mention spéciale lors du dernier concours sur le Fonds pour la Photographie émergente avec des valeurs liées aux droits humains comme base fondamentale. C’est un projet qui met en exergue une piste de réflexion et d’ouverture pour combattre les préjugés dont sont victimes les homosexuels et les personnes transgenres séropositifs.ves. La série sera articulée autour d’entretiens avec des membres de la communauté impliqués dans la riposte au VIH pour découvrir leurs histoires, leurs mécanismes de survie et, entre autres, dégager une vision transversale de leur combat contre les préjugés.

Pour une société juste et égalitaire, Casimir pense que certes, la photographie peut servir comme médium de militance, mais le vrai moyen reste l’éducation. Car pour lui le fait d’accepter que l’autre ait le droit d’être différent et le fait que c’est normal d’être différent n’est pas un simple problème, c’est un manque grave d’éducation. La résolution de ce problème prendra du temps, mais c’est le seul moyen efficace.




Joseph Kerns

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