Quand les médias assassinent une deuxième fois le président Jovenel Moïse, coup fatal donné par Radio France internationale. RFI Haïti, rien qu’une compagnie d’amateurs chanceux ?

Depuis la nuit du six au 7 juillet 2021, la nation haïtienne s’est réveillée sous le choc, cette fois-ci, ce n’est ni un séisme, ni un cyclone, ni une catastrophe naturelle, c’est le décès d’un seul homme : contesté, controversé, mais chef de l’État, personne d’autre que le président Jovenel Moise.
Martyrisé, assassiné traité pire qu’un morceau de charcuterie, les images blessent, autres curiosités d’un peuple désireux de voir et le mal psychologique de l’image. L’Haïtien refuse naturellement d’éviter de voir les horreurs, l’haïtien veut ouvrir ses plaies pour mieux se les rappeler, comme disait le Dr Jean Price-Mars : « L’Haïtien est un peuple qui souffre, qui danse et qui rit ».

Rien de pire ne pouvait suivre pour mettre du vinaigre aux lèvres du crucifié, RFI pose fièrement dans son article dans la nuit du 20 Juillet 2021 : « Le Cap-Haitien se prépare à accueillir les funérailles du président Jovenel Moise », en fond se retrouve posté la photo d’un immeuble délabré, vandalisé et en ruine sise à la Rue 24 B, Rue du Renard, rénové depuis au moins deux ans. Drôle d’anachronisme flagrant ! Drôle d’amateurisme ! Acte de mauvaise foi ! RFI nous assomme d’un fatality brutal et assassine en plus du président, sa tombe. RFI vient de briser les os de tous les capois. Parbleu !
Pourquoi ? Comment ? Quelle indignité ! Tel l’acte d’un petit blogueur de chambre, RFI télécharge une photo désuète, dépassée, pour jeter les calamités sur les funérailles du chef de l’État. Parmi toutes les photos significatives et les haut-lieux désignés pour recevoir les symboles forts et la dépouille du chef de l’État. RFI présente un espace n’ayant aucun rapport avec les obsèques. Un espace aujourd’hui qui se révèle tout autre que ce qu’il était. Voilà la mesure de désinformations, des sources et des documents de nos médias internationaux. Du grand, n’importe quoi !
« Le Cap-Haitien se prépare… » , la photo ne révèle aucune préparation, aucun recueillement, aucun sens du deuil et de la sympathie. RFI se moque donc d’un moment de deuil, d’un moment de crise politique, de crise économique et d’un mal national haïtien. Ce geste cruel est plus que remuer un couteau dans une plaie, c’est du cannibalisme pur. C’est un comportement faussaire, c’est un massacre médiatique, c’est une shoah imagée où RFI a gazé tous les capois.
Dans tout cynisme, se cache un cannibalisme, RFI n’est plus spectateur, mais un acteur profond dans la création d’un mal, d’une plaie, d’un fléau qu’ils diront par la suite être haïtien. Où est passée la dignité ? Où est passé le professionnalisme ? Où est passée l’impartialité ? Et le bon sens, le bon sens comme le disait Descartes comme étant la chose la mieux partagée du monde, devrions nous comprendre qu’au sein de la branche de RFI qu’il y ait un problème de bon sens ? Est-ce de la méchanceté gratuite encore une fois de plus, que bénéficie Haïti des médias détracteurs ? Est-ce de l’ignorance, de l’incompréhension ou de l’incompétence ?
D’où peut naître pareille bêtise ? Où sont les correspondants de RFI en Haïti ? Sont-ils trop pingres pour engager un photographe ? RFI se révélerait-elle incapable de se payer un correspondant et un photographe au Cap-Haitien ? De par tous les dieux comment ont-ils pu parler, tweeter, poster une telle fausseté ? Est-ce là, la qualité du baratin quotidien des médias internationaux sur les pays du Tiers-monde ? Serait-ce donc rien qu’une affaire de Bouyi Vide ?
RFI nous révèle aujourd’hui malgré le Club RFI Cap-Haitien, malgré leur soi-disant notoriété internationale que l’on est au sommet ou lorsque l’on se croit au sommet la bêtise est anodine et l’erreur une norme. Aujourd’hui, nous savons que la bêtise est aussi française et l’amateurisme partout. Pour ceux, pour si tant d’haïtiens ayant une foi aveugle dans les médias internationaux, aujourd’hui nous savons comme le superflu du numéro d’Enquête Exclusive qui fut titré Haïti ; la loi des gangs que RFI vient de s’aligner au rang des crétins, des porte-voix et perroquets sans originalité, sans enquête et sans source.
Aujourd’hui autant que tous les haïtiens nous sommes conscients qu’il faut refaire Haïti, nous sommes conscients qu’il faut refonder la nation, déconstruire et reconstruire les hommes et les femmes qui la composent. Nous invitons les journalistes de RFI à cette occasion à prendre conscience qu’il faut refaire leur média international limité qui publie des photos désuètes téléchargées sur le net. Nous les invitons à ne pas tomber au niveau des tabloïds et des petits blogueurs qui ne se respectent point. Messieurs et dames de la Radio France Internationale, veuillez-vous taire quand vos sources, vos documents, vos informations se révèlent bancales.
Il n’a pas fallu vingt-quatre heures pour voir réagir des milliers d’internautes, de nombreuses figures offusquées d’une publication aussi dénaturée que malsaine. Des collages sur l’immeuble en question de la première photo du 20 Juillet 2021 ne tardèrent pas à démontrer la bêtise, le crime d’un média dit international.
Ce geste, peut-il être innocent ? S’il l’est ; il dévoile toute la stupidité d’un canal de faiseurs d’opinions de masse dénigrant à leur insu la deuxième ville de la République d’Haïti et massacrant du même coup la volonté d’un chef d’État d’y être enterré. Le mal est fait et cette fois, il est étranger, il est peut-être même français, l’histoire se répète donc après deux siècles. Rochambeau est peut-être devenu journaliste et Caradeux photographe.
Comble de l’inacceptable, pour une désinformation pareille, maladroite et à gauche du convenable, du nécessaire et du vrai. Ne faudrait-il pas exiger dommages et intérêts à la Radio France Internationale, des excuses publiques ou même le bannir du territoire ? Nul affront n’eut été plus blessant dans ces moments noirs. Semble-t-il que les mercenaires qui nous tuent ne sont pas uniquement armés de fusils ?
Nous avons et nous aurons peut-être erré à conserver notre fierté Christophienne. Mais jamais aucun peuple ne permettrait, ni ne tolérerait une telle absurdité. Nous verrons après le jugement des internautes si la hardiesse qui ai permis le non-sens de ce tweet de ce 20 Juillet 2021 ne se transformera en sagesse pour exprimer des excuses justes et claires à la nation, à la mémoire du président et aux capois.
Nous conseillerons dorénavant aux médias internationaux d’établir des rapports réels avec les médias locaux tant dans la Capitale que dans les villes de province. Pour nous tous, tous les capois, cette bavure se doit d’être la dernière. RFI brille dorénavant par son absence de connaissances sur les provinces, cet acte osé de poster la photo d’une ville qui n’est plus d’actualité prouve les limites des médias internationaux coincés dans la République de Port-au-Prince.
Ils ne nous nous connaissent pas, mais ils aiment tant parler de nous qu’ils ont refusé de se taire. À tous les capois, puissiez-vous renaître de vos cendres !

RFI PERSISTE DANS L’ERREUR
QUAND UN MEDIA INTERNATIONAL EXPOSE TOUTE SON INCOMPÉTENCE ET SA MAUVAISE FOI ENVERS TOUT UN PEUPLE
L’erreur est humaine dit-on, mais persister dans l’erreur est diabolique.
Devant les réactions provoquées par les internautes moins de vingt-quatre heures plus tard, RFI la change. Faut-il désormais tout pardonner ? Faut-il pour cela tout oublier ? Ce serait peut-être possible si l’agence de presse internationale n’avait pas fait cette fois moins pire que la première, mais la même bêtise.
Encore une fois l’agence, c’est contente encore une fois comme le ferait un petit blogueur de télécharger une photo de centre-ville sur google. Une photo douée une nouvelle fois d’anachronisme flagrant et ne présentant en rien le contexte des préparations des funérailles du président Jovenel Moise. Autrement, RFI veut faire passer de l’information sans informations (jusqu’à dire sans informateurs).

La Radio France Internationale semble ne pas avoir de réelles correspondances avec sa propre branche présente au Cap-Haitien ; le Club RFI Cap-Haitien. L’existence de ce dit club semble s’apparenter à une simple formalité, une troupe de jeunes sous la couverture, inutilisable et inutilisée.
Cette fois-ci, l’agence renouvelle sa bêtise dans un semblant d’innocence, elle publie une photo de la cathédrale, symbole de la ville, il est vrai, mais cette photo date de plus de 13 années et est loin de l’image actuelle de ce patrimoine historique. Sans compter qu’une telle image ne reflète nullement l’idée de l’article qu’elle est censée illustrer. Nous savons tous que la photo choisie pour illustrer un article est tout aussi important que le texte lui-même et encore dans une ère où les gens lisent de moins en moins.
RFI se dévoile incapable de montrer le Cap-Haitien, incapable de fournir une photo originale, exclusive, inédite et actuelle. RFI se révèle être ignorante de tous les chantiers de préparation des funérailles, ignorante des aspects du deuil national. RFI n’a fait que vomir à deux reprises sur les funérailles d’un homme, d’un haïtien, d’un chef d’Etat, sur les capois et sur une nation en deuil.

Alandy Blaise
The Walking-Dead