Monsieur Brunatche Zéphyr, responsable d’Atelier Soleil décide de se lancer plus loin, plus profond dans la sauvegarde d’un patrimoine immense, ce patrimoine qu’est la jeunesse. Drôle et infini combat dans cette république miséreuse qu’est Haïti de combattre la médiocrité quand elle a régné pendant trop longtemps. Et le temps des engagements est venu, le temps de la jeunesse est venu, il faut agir et par-dessus tout bien agir.

Ce patriarche est tout un patrimoine qui s’est construit au fil des années, éthnodrame au Conservatoire Royal de Liège, puis coopérateur au Petit Conservatoire de Daniel Marcelin. L’homme est devenu opérateur culturel, acteur, organisateur d’événements régionaux, nationaux, et même organisateur de festivals internationaux ; Haïti Couleur, Haïti Chaleur devenu le Festival International Ayiti Couleur (FIAC).

L’homme est devenu une plaque tournante du théâtre au niveau du Cap-Haitien, une ville notoirement difficile à conquérir. Cela fait quinze ans que cet acteur de formation exerce son aura au cœur de l’association culturelle Atelier Soleil logée au niveau de l’Université Louverturienne d’Haïti sise à la rue 24 B, un atelier fort engagé dans la promotion du théâtre, de la jeunesse et de la culture.
FESPAJEUNE sera lancé le 11 mai à l’Alliance Française du Cap-Haitien, rue 15 et 16 B, du 12 au 15 mai, ce sera plutôt au niveau du Collège Notre Dame du Perpétuel Secours à la rue 11 Q. Le Festival Paroles Jeunesse promet de mettre la jeunesse en mots et en actions. Entre les coopérations avec Ayiti Dans An Nou, des noms de la danse et du cinéma ; Kettlain Difficile, Stéphanie Saint-Louis, les jeunes de FESPAJEUNE auront de mentors de renom pour guider leurs pas dans le monde artistique. Les atelies de formation ont debutés depuis plus de deux mois dans certains cas.

Répétant excessivement le slogan : « Ann byen fè sann dwe fè », un rappel au devoir patriotique émane de cet homme pas loin de devenir un patrimoine vivant. Chacun doit faire un nœud au fil de la culture, chacun doit faire un nœud fil dans la vie. Un message similaire à celui d’un Gouverneur de La Rosée. Monsieur Zéphyr Brunatche est un Gouverneur de La Rosée d’une Culture riche qui se perd dans un hédonisme faux.
FESPAJEUNE d’un geste tentaculaire va à la rencontre de la jeunesse, ce programme réunit déjà dix écoles sur trois communes. Entre différents ateliers sur la danse, le théâtre et le cinéma, ces jeunes écoliers sont invités à s’exprimer et se découvrir, de nombreux talents. Tout comme le geste fait à CIELS OZONE par Sergilus Docteur en ouvrant sa petite galerie d’art. Monsieur Brunatche désire une expansion et une contamination de ce genre de geste pour enseigner le monde abstrait aux jeunes.

FESPAJEUNE est comme l’histoire de l’homme de son passage de la préhistoire a l’histoire. C’est une transformation d’une in expression maladive, malsaine à la qualité d’un être muni de parole, de symboles, d’art qui communique a l’autre et qui désormais passe de l’isolement à la vie communautaire. L’art nous regroupe, nous met ensemble, nous affranchit du matérialisme exacerbant. Pour le professeur Brunatche, l’art est le chemin de la libération de la jeunesse de ses frivolités avilissantes. Il faut concentrer les jeunes sur des choses utiles qui les aideront demain à bâtir une carrière.
Comme toujours le grand combat contre la médiocrité est toujours le combat qui plaint le manque de financement. Et de ceci l’avis du professeur Brunatche sur la grande foire nationale tout comme des foires des écoles respectives lui sont paru un pas considérable vers une pensée salvatrice de l’agriculture, du patrimoine culturel haïtien. Or, la cherté des produits étalés en ces jours de foire selon le professeur est le résultat d’une agriculture abandonnée à elle-même, les foires deviennent lieux de surenchères et cela ne doit pas continuer.

Avec FESPAJEUNE, l’intention est claire et définie ; redorer le blason d’une jeunesse en péril, d’une nation qui demande, d’une culture dans l’agonie. Le professeur Zéphyr ne cesse de penser que la société humaine se doit d’être organisée comme une ruche, chacun à sa juste place, exerçant son talent, son chef-d’œuvre et sûrement tout aurait été meilleur. Encore le combat contre la médiocrité, un dur et pur combat citoyen. Ce combat contre la médiocrité Monsieur Brunatche ne promet pas de la gagner, mais il promet de la livrer à fond et d’en sortir héros ou martyr.





















Alandy Blaise
The Walking Dead